1905 - 9 décembre, Loi de séparation des églises et de l'état fondement de notre République laïque, présentée par Aristide Briand, homme de dialogue et d'équilibre.
1906, Le 11 février, le Pape Pie X, exprime son profond désaccord avec le texte de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat, dans sa lettre encyclique Vehementer Nos : "en brisant violemment les liens séculaires par lesquels votre nation était unie au siège apostolique, crée à l'Eglise catholique, en France, une situation indigne d'elle et lamentable à jamais". Un véritable bras de fer débute, le souverain pontife mettra toute son énergie pour freiner coute que coute cette évolution, il craint que cet exemple fasse tache d'huile dans les autres états européens.
1906, 16 mars décret d'application de la Loi de séparation des Églises et de l'État, pour ce qui touche aux biens et édifices.
1906, 10 août Lettre encyclique Gravissimo officii munere, sur les associations cultuelles dont la création est prévue par la loi de séparation des Églises et de l'État.
1906,30 août Briand propose dans une circulaire des solutions de gestions des biens mobiliers et immobiliers même en l'absence d'association cultuelle.
1907, 3 janvier LOI concernant l'exercice public des cultes., l'état met à la disposition des fidèles les lieux habituels du culte même en l'absence d'association cultuelle.
1907, dès le 6 janvier, Le Pape se plaint dans sa lettre encyclique dénommée "une fois encore" du sort réservé à l'église.
1907, 3 juillet Décret Papal "Lamentabili sane exitu", il s'agit de la condamnation des principales erreurs du modernistes, dont évidemment toute évolution sociétale...
1907, 27 septembre, décret d'application de la Loi de séparation des Églises et de l'État, conditions d'application en Algérie et dans les colonies, ce décret rappelle dès son préambule l'article 43 de la loi de 1905: "ART. 43.- Un règlement d'administration publique rendu dans les trois mois qui suivront la promulgation de la présente loi, déterminera les mesures propres à assurer son application. Des règlements d'administration publique détermineront les conditions dans lesquelles la présente loi sera applicable à l’Algérie et aux colonies.". Ce règlement d'administration publique appliquera aux trois religions, ex "concordataires" la loi, par contre elle ne sera jamais appliquée à la religion musulmane.
1908, 14 avril, LOI modifiant les articles 6, 7, 9, 10,13 et 14 de la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat. Suite aux oppositions du Vatican, une évolution substantielle du texte de 1905 permet de trouver une issue pragmatique aux divers problèmes de gestion posés. exemple: « L’Etat, les départements et les communes pourront engager les dépenses nécessaires pour l’entretien et la conservation des édifices du culte dont la propriété leur est reconnue par la présente loi. »
1919, 17 octobre, loi précisant le statut particulier de l'Alsace et la moselle.
1922, 31 août, deuxième décret de prorogation des conditions d'application de la loi de séparation en Algérie et dans les colonies.
1923, 13 décembre l'avis n° 185107 du Conseil d'État Rendu: " Constate la conformité des statuts des associations diocésaines aux dispositions des lois de 1901 et 1905".
1924, 18 Janvier, Lettre encyclique Maximam gravissimamque donnant bénédiction apostolique pour la création d'association diocésaine, ce texte acte la réconciliation entre la France et le Vatican, le catholicisme accepte la séparation.
1925, 10 Mars , l'assemblée des Archevêques et Cardinaux de France publie une déclaration sur les lois dites de laïcité et les mesures à prendre pour les combattre.
1925, 11 décembre, lettre encyclique Quas Prima du pape Pie XI sur la royauté sociale de Jésus-Christ.
1929, 31 décembre Encyclique divini illius magistri sur la vision pontificale des fondements éducatifs catholiques.
1932, 25 septembre, troisième décret de prorogation des conditions d'application de la loi de séparation en Algérie et dans les colonies.
Après la première guerre mondiale les relations entre le Vatican et la France s'arrangent, Pie XI publie une Lettre encyclique Maximam gravissimamque de "réconciliation"1924 lettre encyclique maximam gravissimamque
1939, Décrets "Mandel" du 16 janvier 1939 et du 6 décembre 1939, définissant pour l'outre-mer des conseils d'administration des missions religieuses.
1959 - 31 décembre - Loi Debré - définissant les rapports entre l'état et les établissements d'enseignement privés sous contrat.
2006 - 20 décembre, circulaire relative aux aumoniers dans la fonction publique hospitalière.
2007 - 13 avril, première charte de la laicité dans les services publics.
2007 - 21 septembre Discours du Président de la République Nicolas Sarkozy au Palais du Latran aux Cardinaux, discours déplacé pour le plus haut dignitaire de l'état, l'ensemble des enseignants est profondemment choqué par un passage plaçant le curé ou pasteur en dessus de l'instituteur: " Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance."
2011, 29 juillet, Circulaire du ministère de l'intérieur à propos des édifices du culte : propriété, construction, réparation et entretien, règles d'urbanisme, fiscalité.
2011 - 5 septembre Circulaire relative à la charte des aumôneries dans les établissements mentionnés à l’article 2 de la loi no 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière.
2017 - 2 juin : question de constitutionnalité sur la rémunération des ministres du culte catholique en Guyane 2juin2017 guyane constitutionalite
2018, le lundi 9 avril, Discours du Président de la République Emmanuel Macron devant les évèques de France "de la liberté absolue de croire ou de ne pas croire" au collège des Bernardins."
2018 - 13 avril 2018: LOI no 2018-266 visant à simplifier et mieux encadrer le régime d’ouverture et de contrôle des établissements privés hors contrat